Soldat du Royaume Ashanti |
Coromantee (dérivé du nom du fort ghanéen pour les esclaves, le Fort Kormantine à Koromanti, Ghana.), également appelés Coromantins, Coromanti ou Kormantine était le nom anglais donné à l'origine aux esclaves Ashanti en Jamaïque, mais il devint synonyme de tous les groupes Akan de la Gold Coast ou du Ghana moderne. Le terme Coromantee est maintenant considéré comme un terme archaïque puisqu’il se réfère simplement au peuple Akan, et qu'il fut utilisé principalement dans les Caraïbes.
Les Coromantee venaient en fait de plusieurs groupes ethniques Akan et furent déportés de manière séparée dans les colonies européennes des Caraïbes, sur la base de leurs alliances ou non avec les Européens lorsqu'ils étaient encore à la Gold Coast (les Ashanti étant opposés aux Fanti et aux Britanniques furent expédiés à la Jamaïque et à la Barbade; Les Fanti, étant opposés aux Asante et aux Néerlandais furent envoyés vers les Guyanes, etc). En raison de leur tradition militariste et de leur langue Akan commune, les Coromantee organisèrent des dizaines de révoltes d'esclaves en Jamaïque et ailleurs dans les Caraïbes. Leur caractère farouche et leur nature rebelle devint si célèbre parmi les propriétaires de plantations blancs aux 18ème siècle qu'une loi fut proposée pour interdire l'importation d'africains de la Gold Coast en dépit de leur réputation de travailleurs solides.
Les Ashanti eurent une énorme influence culturelle (plus que tout autres peuple afircains) à la Jamaïque, y compris chez les Neg Marrons jamaïcains dont la culture et la langue fut considérée comme une dérivation de l'Asante et du Twi. Les noms de certains leaders Coromantee célèbres comme Cudjoe, Quamin, Cuffy et Quamina correspondent respectivement aux prénoms Akan selon le jour de naissance Kodjo, Kwame, Koffi et Kwamina. Une grande partie de la population captive avait aussi des noms Akan selon les jours, comme le nom "Quashee" (une déformation de "Kwasi") ce qui fut pour les planteurs britanniques un moyen d'impliquer la majorité des Ashanti. Le mot Coromantee devînt le terme jamaïcain britanniques pour signifier "Noir ou esclave", de même, que les blancs étaient appelé "Obroni" (Blanc en langue Twi) par les africains captifs. Ce terme est encore utilisé et est considéré comme une insulte.
Histoire:
Origine:
Carte de l'Empire Ashanti et de la Gold Coast |
Aux 17e et 18e siècles, les Africains captifs de la région de la Gold Coast, au Ghana actuel, furent déportés dans les colonies des Caraïbes. La Jamaïque reçut un pourcentage élevé d'Ashanti en vertu de l'alliance de l'Angleterre avec leur rivaux les Fanti. Les captifs Ashanti furent soit kidnappés ou pris en embuscade lors de conflits mineurs et déportés vers des forts en territoire Fanti (aujourd'hui la région centrale du Ghana) protégés par les britanniques, des forts comme Fort Kormantse et Fort William.
Fort William en 1890 |
À leur tour, les Fanti capturés lors de bataille avec les Ashanti alliée des Hollandais, furent déportés vers des forts néerlandais qui expédièrent leurs captifs dans les colonies néerlandaises (par exemple, les Guyanes d'Amérique du Sud). Les propriétaires d'esclaves blancs commencèrent à distinguer les Africains par lieu d'origine et associèrent des comportements et des caractéristiques sur la base de leur appartenance ethnique. Le terme "Coromantee" (en Twi: Kormantse), comme le mot déformée "Obeah", viennent de la Jamaïque, qui fut considérée comme la capitale britannique de l'hémisphère occidental et là où de nombreuses lois pour les colonies britanniques furent écrites. Le mot Coromantee tire son origine de Fort Kormantse (aujourd’hui Fort Amsterdam, il fut vendu aux Pays-Bas les années suivantes), basé sur les terres Fanti protégées par les britaniques. Les Coromantee partagent un langage commune aujourd'hui connu comme le twi (prononcé : «tchi»), et cette langue forma la base de l'appartenance à une organisation librement structurée de personnes qui socialisèrent et s’entraidèrent. Edward Long, un colon blanc jamaïcain du 18ème siècle qui préconisa fortement l'interdiction de la vente de Coromantee, nota que cette unité entre les groupes Akan joua un rôle important dans l'organisation des complots et des rébellions, malgré la dispersion géographique des Coromantee travers différentes plantations. L'unité organisationnelle de Coromantee, en raison de leur histoire commune, contribua également à une à créer une société de secours mutuel, groupe enterrement, et endroits pour profiter de divertissement social.
Culture historique:
La cérémonie Yam observée par les groupes Akan |
Avant d'être asservis les Coromantee faisaient généralement partie de groupes Akan très organisés et stratifiés tels que l'Empire Ashanti. Les états Akan n'étaient pas tous les mêmes, il existait quarante groupes différents au milieu du 17e siècle, mais ils partagaient un langage politique commun. Ces groupes partageaient également une mythologie un Dieu puissant, Nyame et des histoires d'Anansi en commun. Ces histoires Anansi seraient répartis dans le Nouveau Monde et sont respectivement devenus Anancy, Anansi Drew, ou frère Lapin en Jamaïque, aux Bahamas et dans le sud des États-Unis. Les Akan partageaient également le concept des noms selon le jour. La preuve de cela est visible dans les noms de plusieurs organisateurs de rébellion tels que Cuffy (Koffi), Cudjoe (Kodjo), ou Nanny (Nana).
Rébellions menées par des Coromantee:
La rébellion de 1690:
Traité reconnaissant les Marrons de Cudjoe comme une nation indépendante |
Il y eut plusieurs rébellions dans les années 1700 attribuées aux Coromantees. Selon Edward Long, la première rébellion eut lieu en 1690. Entre les trois ou quatre cents esclaves de la paroisse de Clarendon, après avoir tué un propriétaire blanc, se saisirent d'armes à feu et de munitions et tuèrent un contremaître sur la plantation voisine. Une milice fut formé et écrasa finalement la rébellion, et le leader pendu. Plusieurs des rebelles fuirent et rejognirent les Neg Marrons. Long décrit également l'incident au cours duquel un propriétaire d'esclaves fut maîtrisé par un groupe de Coromantee qui après l'avoir tué, lui coupa la tête, et transformèrent son crâne en bol. En 1739, le chef des Marrons Coromantee nommé Cudjoe (Kodjo) signa un traité avec les Britanniques assurant que les Marrons allaient être laissé tranquille à la condition qu'ils ne pas aider d'autres rébellions d'esclaves.
En 1736, à Antigua, un esclave africain appelé "Prince Klaas" (dont le vrai nom était Court) fomenta un soulèvement dans lequel les Blancs seraient massacrés. Court fut couronné "Roi des Coromantee" dans un pâturage en dehors de la capitale de St. John's. Ce que les observateurs blancs prirent pour un spectacle haut en couleurs, fut en réalité pour les esclaves une déclaration de guerre rituelle à l'encontre des esclavagistes. En raison de renseignements obtenus grâce à d'autres esclaves, les colons découvrirent le complot et l’endiguèrent. Prince Klaas et quatre de ses complices furent capturés et exécutés. Six esclaves furent pendus à des chaînes et moururent de faim, et cinquante-huit autres furent brûlés sur le bûcher. Le site de ces exécutions est l'actuel l'Antiguan Recreation Ground.
=> Voir l'article de Makandal Speaks à ce sujet
La rébellion d'Antigua de 1736:
En 1736, à Antigua, un esclave africain appelé "Prince Klaas" (dont le vrai nom était Court) fomenta un soulèvement dans lequel les Blancs seraient massacrés. Court fut couronné "Roi des Coromantee" dans un pâturage en dehors de la capitale de St. John's. Ce que les observateurs blancs prirent pour un spectacle haut en couleurs, fut en réalité pour les esclaves une déclaration de guerre rituelle à l'encontre des esclavagistes. En raison de renseignements obtenus grâce à d'autres esclaves, les colons découvrirent le complot et l’endiguèrent. Prince Klaas et quatre de ses complices furent capturés et exécutés. Six esclaves furent pendus à des chaînes et moururent de faim, et cinquante-huit autres furent brûlés sur le bûcher. Le site de ces exécutions est l'actuel l'Antiguan Recreation Ground.
La guerre de Tacky:
Le soulèvement des esclave de Berbice:
En 1763, une révolte d'esclaves eut lieu a Berbice dans l'actuel Guyana et fut dirigé par un Coromantee du nom de Cuffy ou Koffi et son adjoint Akra ou Akara. La révolte commença en Février 1763 jusqu'en 1764. Cuffy, comme Tacky naquit en Afrique de l'Ouest avant d'être réduits en esclavage. Il mena une révolte de plus de 2500 esclaves contre le régime de la colonie. Après l'acquisition d'armes à feu, les rebelles attaquèrent les plantations. Ils prirent l'avantage après la prise de maison de Peerboom. Ils dirent aux blancs à l'intérieur qu'ils pourraient quitter la maison, mais dès qu'ils la quittèrent, les rebelles en tuèrent un grand nombre et a firent plusieurs prisonniers, dont la femme d'un propriétaire de plantation que Cuffy garda comme épouse.
La conspiration de 1765:
Les Coromantee furent aussi derrière une conspiration en 1765 en vue d'une révolte. Les chefs de la rébellion scellèrent un pacte avec un serment. Les leaders Coromantee Blackwell et Quamin (Kwame) et tuèrent des soldats dans une embuscade dans un fort près de Port Maria ainsi que autres Blancs dans la région. Ils visaient à s'allier avec les Marrons et à se partager la Jamaïque. Les Coromantee auraient donné aux Marrons les forêts Jamaïque, tandis que les Coromantee auraient contrôlé les terres cultivées. Les Marrons refusèrent à cause de leur traité et de leur l'accord existant avec les britanniques.
La Rébellion de 1766:
Trente-trois Coromantee nouvellement débarqués tuèrent au moins 19 blancs dans la paroisse de Westmoreland. Il furent découvert lorsqu'un un jeune esclave les dénonça. Tous les conspirateurs furent exécutés ou vendus.
La rébellion de "Bussa" à la Barbade en 1816:
La Barbade fut également une étape point commerciale majeure où les esclaves de la Gold Coast (Ghana actuel) furent déporté avant d'être dispersés vers d'autres colonies britanniques comme la Jamaïque et la Guyane britannique. Le 14 Avril 1816 une révolte d'esclave, également connu sous le nom de "rébellion de Bussa" fut menée par un esclave du nom de Bussa. On connait peu de chose de la vie de Bussa avant la révolte; les historiens sont en conflit quant à ses origines possibles. Il est très probable que Bussa fut un Coromantee, mais il y a aussi des doutes raisonnables qui font penser qu'il aurait pu être un descendant du peuple Igbo. Il est également possible que Bussa ait eu deux ascendances, puisque les captifs importés avant la rébellion provenaient principalement de la Gold Coast et avaient subi la créolisation ultérieure aux populationx esclaves de l'île. L'incident de Bussa, ainsi que d'autres rébellions répété à travers les Caraïbes, avaient poussé le gouvernement colonial britannique à adopter le Slavery Abolition Act en 1833, c'est à dire la fin officielle de l'esclavage en tant qu'institution dans l'ensemble de ses territoires dans les Caraïbes.
La conspiration de Denmark Vesey en 1822:
Denmark Vesey |
En 1822, un complot fomenté par des esclaves aux États-Unis venus de la Caraïbe fut organisé par un esclave nommé Denmark Vesey ou Télémaque. L'historien Douglas Egerton suggéra que Vesey pourrait être un Coromantee (une personne parlant Akan) l'origine, d’après les dire d'un charpentier noir libre qui connu Vesey vers la fin de sa vie. Inspiré par l'esprit et les actions des esclaves révolutionnaire durant la Révolution haïtienne de 1791, et furieux à la fermeture de l'Eglise africaine, Vesey commença à planifier une révolte.
Son insurrection, qui devait avoir lieu le jour de la fête nationale, le 14 Juillet 1822, devint notoire pour des milliers de Noirs à travers Charleston et le long de la côte de la Caroline. Selon le complot Vesey et son groupe d'esclaves et de Noirs libres devaient exécuter leurs esclavagistes et libérer temporairement la ville de Charleston. Vesey et ses partisans avaient l'intention de naviguer pour Haïti afin d'échapper aux représailles. Deux esclaves opposés au plan de Vesey révélèrent l'intrigue. Les autorités de Charleston accusèrent 131 hommes de conspiration. Au total, 67 hommes furent condamnés et 35 pendus, y compris Denmark Vesey.
La rébellion de Demerara en 1823:
Coromentee obligent la retraite des soldats européens conduit par le Lt Brady au Guyana |
Quamina (Kwamina) Gladstone, un esclave Coromantee de Guyane britannique (le Guyana actuel), et son fils Jack Gladstone menèrent la rébellion de Demerara en 1823, l'une des plus grandes révoltes d'esclaves dans les colonies britanniques avant que l'esclavage ne fut aboli. Il était un charpentier de métier, et travaillait sur une propriété détenue par Sir John Gladstone. Il fut impliqué dans la révolte par les autorités coloniales, arrêté et exécuté le 16 Septembre 1823. Il est considéré comme un héros national en au Guyana, et il y a des rues de Georgetown et des village de Beterverwagting sur la côte Est de Demerara, à son nom.
Le lundi 18 Août 1823, Jack Gladstone et son père, Quamina, deux esclaves d'une riche plantation (qui avaient adopté le nom de famille de leur maître par convention) menèrent leurs pairs à la révolte contre les conditions difficiles et les mauvais traitements. Ceux qui furent sur la plantation sur Le Resouvenir, où se située la Smith's Chapel, se révoltèrent. Quamina Gladstone fut membre de cette église. La population de la ville se décomposait ainsi suit: 2500 Blancs, 2500 Noirs affranchis, et 77.000 esclaves; Quamina fut l'un des cinq diacres de la Congrégation peu de temps après son arrivée à la Smith' Chapel. À la suite aux mesures adoptées, visant à améliorer le traitement des esclaves dans les colonies, Jack entendit une rumeur selon laquelle leurs maîtres avaient reçu des instructions pour les libérer, mais refusaient de le faire. Dans les semaines précédant la révolte, il demandé confirmation de ces rumeurs par d'autres esclaves, en particulier ceux qui travaillaient pour ceux qui étaient en mesure de le savoir: il obtînt ainsi des informations de Susanna, femme de ménage et maîtresse de John Hamilton maitre de la plantation Le Resouvenir; de Daniel, le serviteur du gouverneur; de Joe Simpson de la plantation Le Reduit, et d'autres. Plus précisément, Joe Simpson écrivit une lettre qui disait que leur émancipation était imminente, mais qui fallait être patient. Jack écrivit une lettre (signant au nom de son père) aux membres de la chapelle pour les informer de cette "nouvelle loi".
Étant très proche de Jack, il soutînt les aspirations de son fils à être libre, en soutenant la lutte pour les droits des esclaves. Mais en restant rationnel, et en respectant les conseils du pasteur Smith, il lui demanda de dire aux autres esclaves, en particulier aux chrétiens, de ne pas se rebeller. Il envoya Manuel et Seaton pour cette mission. Quand il sut que la rébellion était imminente, il exhorta à la retenue, et fit promettent aux autres esclaves de se contenter d'une grève pacifique. Jack poussa des dizaines de milliers d'esclaves à se soulever contre leurs maîtres. Après la défaite des esclaves lors d'une grande bataille à Bachelor's Adventure, Jack fuit dans les bois. Une "forte récompense" de mille florins fut offerte pour la capture de Jack, Quamina et d'une vingtaine d'autres «fugitifs». Jack et son épouse furent capturés par le capitaine. McTurk au Château Margo le 6 Septembre après une confrontation de trois heures. Quamina toujours en fuite fut capturé le 16 Septembre dans les domaines de Château Margo. Il fut exécuté, et son corps fut suspendue dans les chaînes par les côte au bord d'un chemin public.
En 1765, un projet de loi fut proposé pour empêcher l'importation de Coromantee mais ne fut pas accepté. Edward Long, un écrivain anti-Coromantee déclara:
Les Colons trouvèrent par la suite des moyens pour séparer les Coromantee les uns des autres, en les logeant séparément, en les plaçant avec d'autres esclaves, et avec une surveillance plus stricte des activités. Puisque les groupes comme les Igbo n'étaient pas connu pour être enclin à devenir des marrons, les femmes Igbo furent accouplées avec les hommes Coromantee afin de soumettre ces derniers à l'idée que les femmes Igbo étaient liés au lieu de naissance de leurs premiers-nés.
D'autres révoltes Coromantee suivirent, mais celles-ci furent toutes rapidement matées. Les Coromantee (les esclaves et les marrons en fuite) et les Akan déportés depuis le Ghana, influencèrent, en fin de compte, le gros de la culture noire jamaïcaine: la langue, l'architecture et la nourriture. Après l'abolition de l'esclavage par les britanniques en 1833, leur influence et leur réputation commença à décliner en tant que Coromantee furent pleinement intégrés à la société jamaïcaine largement d'inspiration britanique.
Cependant, les mots Twi constituent une grande partie de l'influence africaine dans le patois jamaïcain. La langue twi influença également la population Marron jamaïcaine (le Maroon Spirit language).
Une gravure de William Blake illustrant "Un nègre pendu par ses côtes à une potence". |
Étant très proche de Jack, il soutînt les aspirations de son fils à être libre, en soutenant la lutte pour les droits des esclaves. Mais en restant rationnel, et en respectant les conseils du pasteur Smith, il lui demanda de dire aux autres esclaves, en particulier aux chrétiens, de ne pas se rebeller. Il envoya Manuel et Seaton pour cette mission. Quand il sut que la rébellion était imminente, il exhorta à la retenue, et fit promettent aux autres esclaves de se contenter d'une grève pacifique. Jack poussa des dizaines de milliers d'esclaves à se soulever contre leurs maîtres. Après la défaite des esclaves lors d'une grande bataille à Bachelor's Adventure, Jack fuit dans les bois. Une "forte récompense" de mille florins fut offerte pour la capture de Jack, Quamina et d'une vingtaine d'autres «fugitifs». Jack et son épouse furent capturés par le capitaine. McTurk au Château Margo le 6 Septembre après une confrontation de trois heures. Quamina toujours en fuite fut capturé le 16 Septembre dans les domaines de Château Margo. Il fut exécuté, et son corps fut suspendue dans les chaînes par les côte au bord d'un chemin public.
Le projet de loi pour interdire l'importation de Coromantee en Jamaïque:
Edward Long, administrateur colonial , historien et auteur britannique |
En 1765, un projet de loi fut proposé pour empêcher l'importation de Coromantee mais ne fut pas accepté. Edward Long, un écrivain anti-Coromantee déclara:
Un tel projet de loi, s'il est adopté frapperait à la racine même du mal. Plus aucun Coromantee n'infesterait ce pays, mais plutôt que leur race sauvage, l'île serait ravitaillée avec des Noirs d'une disposition plus docile et plus encline à la paix et à l'agriculture.
Les Colons trouvèrent par la suite des moyens pour séparer les Coromantee les uns des autres, en les logeant séparément, en les plaçant avec d'autres esclaves, et avec une surveillance plus stricte des activités. Puisque les groupes comme les Igbo n'étaient pas connu pour être enclin à devenir des marrons, les femmes Igbo furent accouplées avec les hommes Coromantee afin de soumettre ces derniers à l'idée que les femmes Igbo étaient liés au lieu de naissance de leurs premiers-nés.
Assimilation:
D'autres révoltes Coromantee suivirent, mais celles-ci furent toutes rapidement matées. Les Coromantee (les esclaves et les marrons en fuite) et les Akan déportés depuis le Ghana, influencèrent, en fin de compte, le gros de la culture noire jamaïcaine: la langue, l'architecture et la nourriture. Après l'abolition de l'esclavage par les britanniques en 1833, leur influence et leur réputation commença à décliner en tant que Coromantee furent pleinement intégrés à la société jamaïcaine largement d'inspiration britanique.
Cependant, les mots Twi constituent une grande partie de l'influence africaine dans le patois jamaïcain. La langue twi influença également la population Marron jamaïcaine (le Maroon Spirit language).
Remarques:
- Behn, A., Gallagher, C., & Stern, S. (2000). Oroonoko, or, The royal slave. Bedford Cultural Editions. Boston: Bedford/St. Martin's.
- Williams, Brackette (1990), "Dutchman Ghosts and the History Mystery: Ritual, Colonizer, and Colonized Interpretations of the 1763 Berbice Slave Rebellion", Journal of Historical Sociology 3 (2): 133–165, doi:10.1111/j.1467-6443.1990.tb00094.x.
- Egerton, Douglas R. He Shall Go Out Free: The Lives of Denmark Vesey, 2nd ed. Lanham: Rowman and Littlefield, 2004.
- Bryant, Joshua (1824). Account of an insurrection of the negro slaves in the colony of Demerara, which broke out on the 18th of August, 1823. Georgetown, Demerara: A. Stevenson at the Guiana Chronicle Office.
- Hutner, Heidi (1993). Rereading Aphra Behn: History, Theory, and Criticism. University of Virginia Press. ISBN 0-8139-1443-4
- Thornton, John K. (2000). War, the State, and Religious Norms in "Coromantee" Thought: The Ideology of an African American Nation-- Possible pasts: becoming colonial in early America. ISBN 0-8014-8392-1.
- Viotti da Costa, Emília (18 May 1994). Crowns of Glory, Tears of Blood: the Demerara Slave Rebellion of 1823. ISBN 0-19-510656-3.
References:
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- Egglestone (2001), pdf.
- Long, Edward (1774). "The History of Jamaica Or, A General Survey of the Antient and Modern State of that Island: With Reflexions on Its Situation, Settlements, Inhabitants, Climate, Products, Commerce, Laws, and Government"
- Brian Dyde, A History of Antigua, London and Oxford: Macmillan Education, 2000.
- Smith, Simon David (2006). Slavery, Family, and Gentry Capitalism in the British Atlantic: The world of the Lascelles, 1648–1834. Cambridge University Press. p. 116. ISBN 0-521-86338-4.
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- "About The Citadel", Office of Public Affairs, The Citadel, The Military College of South Carolina, May 2001.
- Sheridan, Richard B. (2002). "The Condition of slaves on the sugar plantations of Sir John Gladstone in the colony of Demerara 1812 to 1849" (pdf). New West Indian Guide 76 (3/4): 243–269.
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- "PART II Blood, sweat, tears and the struggle for basic human rights". Guyana Caribbean Network. Retrieved 21 November 2009.
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