Le mot “islam” dérive de la racine arabe SLM qui signifie “complet, sain et sauf, sans défaut”. Quant au mot “musulman” c’est un participe actif (=celui qui fait l’action). Donc Mu-sulman ou le Mu-slim est celui qui porte les caractéristiques de l’islam, donc celui qui est complet, sain et sauf, sans défaut.
L’islam n’est pas à proprement parler une religion mais l’essence (=la nature) de l’Homme Noir. Le Saint Qur’an parle de «Fitrah ». Quand l’homme et la femme sont en accord avec eux-memes, avec leur Nature propre (Islam), ils sont alors complets, entiers, sains et saufs sans défauts. Ils sont alors des “Muslim”. C’est en se soumettant à leur propre Nature que l’homme et la femme Noirs sont dans l’Islam. Or cette Nature, cette Loi cosmique existait bien avant la Révélation du Saint Qur’an au prophète Al-Amin. Cette essence est divine, elle précède les temps nouniques. Puisque dans le Noun, Dieu est alors Atoum. Or la racine TM (tem) signifie en langue pharaonique « complet, entier, sans défaut » exactement comme la racine SLM en langue arabe. Atoum est par conséquent l’Être complet (par excellence). C’est Sa Fitrah, Son Essence qu’Atoum a transmis via le Souffle de Vie, l’Energie Vitale (le Ka) à l’homme et la femme Noirs, le peuple Originel.
Cette définition étymologique/atoumologique du terme «islam» est confirmé par les lexicographes, théologiens et spécialistes de la langue arabe :
"Islam" dérive de la quatrième tige de la racine "s-l-m" qui signifie "être sain et sauf", "être sans blessure" [être complet]. Le mot "paix" (en arabe: salam; en hébteu: shalom) dérive de la même souche. L'aspect "soumission à Dieu" n'y est pas inclus: en arabe, soumettre=khud'; volonté=mashiya'. La traduction du concept islam dans les différentes langues européennes avec cet accent mis sur la soumission a conduit tout naturellement à des interprétations théologiques et anthropologiques qui ne correspondent pas à l'essence du concept "Islam" tel qu'il est compris dans le Coran", Roger Foehrlé, L'Islam pour les Profs: Recherches pédagogiques, p. 19, KARTHALA Editions, 1992.
Ainsi Roger Foehrlé philosophe, théologien, pasteur de l'Eglise de la Confession d'Augsbourg d'Alsace-Lorraine, membre de l'Islamische Wissenschaftliche Akademie, de Cologne et du Groupe d'études et de recherches sur l'islam, de la Faculté de théologie protestante de Strasbourg, nous informe du caractère secondaire de l’idée de soumission dans le concept d’« islam ». Ainsi en est-il de même de l’idée de « paix » qui en plus d’être secondaire est une conséquence de l’acceptation de l’islam en tant qu’essence, fitrah, complétude de l’Homme.
"Le concept de paix, salam, désigne aussi, au sens large, la paix et la préservation de l'intégrité. Islam et salam dérivent de la même racine slm, "ce qui est bon, sain, droit, en pleine intégrité".
Peut-on éduquer à la paix ? (sous la direction d'Anne Guibert-Lassane et Denis Lemaître), p. 17, Editions L'Harmattan, 2009.
"Interrogeons-nous maintenant sur le sens du mot paix. Le mot dérive de la racine SLM et pourrait être dit de trois manières: silm, salm et salam. Les lexicographes notent que le mot et la racine dans son ensemble renvoient à deux groupements sémantiques de base. Le premier est le fait d'être intact, indemne, sain et sauf [complet]. C'est aussi le fait de n'éprouver aucun dommage, d'échapper aux défauts et à la maladie, et enin être en sécurité. La deuxième notion de base renvoie à la soumission. Les termes salm et salam qui donneront, avec silm le ens technique de "paix" renvoient tour à tour aux deux sens de base.",
Michel Senellart et Jean-Claude Zancarini, Mots. Les langages du politique, n°73/nov.2003: Les discours de la guerre, p. 45, ENS Editions, 2004.
En nous basant, non pas sur la compréhension du commun des mortels des « musulmans lights » ignorants ou semi-ignorants du sens des mots et encore moins sur l’interprétation donnée par les ennemis de l’islam, nous retombons sur une réalité qui renvoie à la profondeur des textes pharaoniques comme les textes des sarcophages, les textes des pyramides ou le Raou En Peret Em Hérou (communément et improprement appelé « livre des morts »).
Ainsi le travail étymologique met en parallèle la racine pharaonique TM (qui donne entre autres termes Atoum) à la racine arabique SLM (qui donne entre autres termes Islam et Mu-slim).
L’on comprend alors que la révélation divine du Saint Qur’an participe de cette univers théologique qui lui est antérieur. Le Qur’an ne professe pas une nouvelle religion, mais vient confirmer les révélations qui l’ont précédé. Ainsi un des nombreux noms du Qur’an est Al-Zikhr qui signifie le Rappel. Le Saint Qur’an est un Rappel. D’ailleurs sans même être très versé dans l’exégèse coranique, tout un chacun sait que le prophète Muhammad ibn Abdallah est appelé le Sceau des Prophètes, le dernier des prophètes de l’Islam. Peut-on être le dernier prophète de l’islam s’il n’y avait pas eu auparavant un premier un deuxième, un troisième etc. ? Est-ce que le dernier prophète de l’Islam peut-il être le fondateur de l’Islam ? L’on voit bien que Sceau des prophètes n’es pas là pour créer une religion mais pour confirmer ce qui nous a été révélé des millénaires avant lui.
C’est ainsi que le Saint Qur’an dit dans la sourate 2 versets 2 à 4 :
« C'est le Livre au sujet duquel il n'y a aucun doute, c'est un guide pour les pieux. Qui croient à l'invisible et accomplissent la Salat et dépensent [dans l'obéissance à Allah], de ce que Nous leur avons attribué. Ceux qui croient à ce qui t'a été descendu (révélé) et à CE QUI A ETE DESCENDU [REVELE] AVANT TOI [souligné par nous] et qui croient fermement à la vie future. »
Ainsi tout ce qui a été révélé divinement avant le Saint Qur’an procède de l’Islam et quiconque se prétend musulman se doit de croire à la divinité de ces révélations antérieures.
Raison pour laquelle le Qur’an dans la sourate 8 verset 39 dit clairement que « toutes les religions appartiennent à Allah »
Donc, oui les messagers et hommes et femmes de Dieu qui ont été envoyé par Dieu Lui-même à tous les peuples de la Terre relèvent de l’Islam.
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